Le petit lapin m’a chargé de vous conseillez d’y faire un tour car cette année promet de faire vibrer vos tympans et vos cellules grises ! C’est une des particularités de ce festival : il est ouvert à tout le monde. La musique électronique est un univers vaste et sans limites! Notre petit lapinou vous a facilité le travail en allant à la chasse aux informations en s’intéressant tout particulièrement à la partie exposition du festival intitulée « Power tracks Vol.1 ».
Cette année, le lien entre la musique électronique et l’art contemporain est questionné à travers les outils de guerre et dispositifs militaires qui sont réutilisés dans l’univers musical. L’exposition « histoires et esthétiques de pouvoir dans les musiques électronique occidentales et leurs culutures » a commencé le 21 mars au bâtiment d’art contemporain d’après une proposition de Vincent de Roguin et de Jérôme Massard. Vous avez jusqu’au 20 avril pour découvrir le résultat des nombreuses recherches et réflexions menées par Vincent et Jérôme qui vous font découvrir l’instrumentalisation de l’imagerie guerrière et militaire dans l’univers musical. C’est à travers des photos, une installation sonore, plus de 60 pochettes de disques affichées avec la possibilité d’écouter des extraits de morceaux, que nos deux compères ont réussi à nous questionner sur ses esthétiques de pouvoir. Vous aurez aussi l’occasion de mieux appréhender l’exposition en participant aux conférences et projections de films qui commencent le 17 avril et s’arrêtent le 20 avril : http://www.electronfestival.ch/fr/programmation/power-tracks-vol-1 .
Vous l’aurez compris, Genève à Pâques ne serait plus la même sans notre électron adoré. Vous avez la possibilité de bouger votre « booty » au rythme endiablé des concerts donnés par des artistes internationaux et de découvrir l’art contemporain à travers un festival qui ne ressemble à nul autre ! Pour conclure, notre lapinou laisse le mot de la fin à l’une des membres du festival qui s’exprime sur la thématique « il se passe jamais rien à Genève » : « pour dire la taille de la ville, il se passe une chier de truc ! ».
Diana Yol – Journaliste pour Color my Geneva, tous droits réservés
Source photo: visittheusa.fr